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Maladives pensées

Maladives pensées
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Maladives pensées
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11 décembre 2005

Au revoir petit blog

Ce blog devrait fermer à court terme. En effet, mon site ouébe est terminé, et je ne vois pas l'intérêt de garder ce blog.
Au revoir et à bientôt sur Graphic City
Merci à tous ceux qui ont participé, merci à Clorenthe ( allez visiter son photo blog ).

Artist hic, ou Fearon.

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16 octobre 2005

Désert gris

J'ai écrit un petit polar en un mois : format pdf

16 octobre 2005

Trucs qui brillent

 Lampes de coupole, émissaires de ponctualité
Etoiles, quelle lyre dans votre regard
Qui distribue sur ces grinçantes mélopées
Les souvenirs flétris d'un idéal bavard
D'un idéal bafoué, déconstruit, échec
Les âmes de l'espoir n'étaient qu'avaries
Mais déjà je cherchais d'autres cercles
Et de l'infini me parvenait une autre nostalgie

Et des ignominies s'affublent une même artificialité
Que d'éphémères dans vos rares spiritualités
Etoiles voilées, rues éclairées, stars auréolées
La mélancolie se mire dans les couloirs du néant
Qui peuplent ses cosmopolites barbecues
Où s'entreposent milles viandes échaudées
Qui ne laissent à la vue qu'un ciel sanguinolant
Epaves de symbole, terres de sévérité

Blancheur cristallisera dans mes grises
Quand viendra l'heure de passer infini
Et que ne vivra que mon passé
Qui baptisera ses troglodytes élans
L'avenue se brisera dans ce désert absolu
Et il ira par dessous la divinité
Chasser les ires de mes amies
Etoiles de ma mémoire éprise

16 octobre 2005

Petit poème décousu

Je ne sais pas si tu sais
Mais...

Les carrefours de leurres
M'ont happé
Dans les souvenirs d'erreurs
Le regret est l'amer
De celui qui se souvient

Dans le vide
On peut voir
Des figures sans nom

Et le poète se signe
Et saigne

Sans raison
Pour les autres
Observateurs

L'ennui qui le guette
L'idéal qu'il arrête

Il n' rien d'autre
A foutre de ses lunes
Que de se faire chier

Pâlir des mots
Avec ou pour
Un être cher
...
Un désert

Je voyais bien
Que j'étais ailleurs.

25 septembre 2005

La tartine

Onctueuse liqueur déposée
Eclatée de noisettes
Chocolatée de délicieuses
Déposée par la cuiller
En dunes et creux polis
Simplicité exquise

Grille et trime
Tartine roussissant
Bientôt s'y dépose
Ce met qui envoûte
Craque et croque
Grésille sous la dent

Encore, le tout se répandant
Enfin dans le gosier
Fermer les yeux de quiétude
Sans pisser sa bière

Mais en devenant fou
De rage et d'ire
A la vue de la vacuité
Du pot...

De nutella !

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25 septembre 2005

Morts

Des hordes de bottes claquaient sur le pavé
Et les larmes ne sont rien sur l'autel ensanglanté
Il y avait souvent de la faim dans les actes de chacun
Et puis la bêtise n'est qu'un orgueil parfait

Les baionnettes qui chutèrent sur ces ruines
N'étaient plus que des souvenirs oubliés
Au son des pelotons exécutés

L'amer indien multicoloré d'apparat
Lève une fois de plus son poignard
Pour éteindre mon coeur solitaire

La frustration était un moteur puissant
Affamez-les de leurs désirs disaient-ils
Et nous mourions dans une opulence obscène

Une statue de marbre, une dictature
Sans défaut, sans faiblesse
Mais qui tue parfois pour rien

20 septembre 2005

Les papillons de nuit

Bientôt sortant de leur ingénue chrysalide
Pointant leurs antennes de pertinence
Ils parcourent les avenues humanoïdes

Papillons de nuit, esseulés
Cherchant lumière
Dans ténèbres

Passant dans les triptyques
De sensations futiles et mystiques
Que pourraient-ils faire pour ce monde
Si ce n'est lui parler de son onde

Parler du beau temps qui n'est pas revenu
Et des saisons qu'on attend plus

Ils portent sur eux l'automne
Des ailes en feuilles mortes
Et un corps de bois morne

Les papillons de nuit se ramassent à la plume
Récits épiques des tribulations neuronales
Diverses et variées, originales ! pas mal...

Papillon gris
Petit aéronef du soir
Dérivant dans ces couleurs
De jais et de rubis
Dans les sourdes plaintes
Des acariâtres humains
Ces vilipendeurs de lendemain
Ou arpenteurs de vagues étreintes

Qu'ont-ils à te bannir
Petit ange des cafards
Toi qui te poses sur les charognes
Toi qui slalom entre tombes
Toi qui connais la nuit et son noir

Aurais-tu offensé quelques coeurs
De tes mots empreints de pleurs
Pour être ainsi considérer impie
Triste parmi les tristes, béni

Ces choses chimériques
Qui glissent sur tes yeux
Comme un voyeur pudique
Que signifient-elles
Que signifieront-elles
Quand la poussière
Aura tué les ères

La mort
Absurde
Quand l'absurde ne sera plus
Que sera la mort ?

Petit être en filigrane
Tu vis une nuit
En rêvant de jour
Et en parlant de mort

En t'élevant haut dans les étoiles
Seras-tu lune, seras-tu nuit
Si tu t'y fonds comme un voile

Vole les pensées aux gisants
Pour apprendre abstraitement
Ce que le cercueil enterre
Et ce que ronge tes vers

Mais tes canaux visuels
Reprennent de force ta raison
Tu ne vois plus que cette belle
Ta belle, ta lumière et ton pardon
Fonçant d'aile en aile
Dans l’air sépulcral
Bouches de vide jusqu'au Graal
Oublies-tu ce qu'est le réel
Petit ange noircissant
Alors que l'aube s'étend

Les papillons de nuit
Se brûlent et se consument
Sur les lampadaires éblouis
De leurs regrets posthumes

6 septembre 2005

La Russe à l'écharpe rouge

la_russe___l__charpe_rouge

Russe à l'écharpe rouge
Perdue dans une mer de neige
Fuyant ses abandons
Perdue dans les lacs infinis
De son périple torturé

Elle ne connaît plus son monde
Elle en est partie
Dans les trombes de trahison

Ce rouge qu'elle porte
Ce rouge qu'elle aime
Où est-il ?

Sa Russie l'a trahie

Pendue à son écharpe de sang
Elle se tiraille les yeux
Pour pleurer, pour éructer
La pourriture révélée

Illusions monolithiques
Lois imperturbables
Insanités !

Elle le voit, elle le crie
Elle s'envie la liberté
De cracher dans la neige
Tout ce sang reflué

Destin chassé
Rouge défiguré

Le postulat désenchanté
Lui refile la nausée

Mais tristesse pliera
Sous les crocs du froid
Sous les caresses de l'espoir

Son écharpe volette quelques instants
Soulevée par un soubresaut
Qui lui rappelle les nuages
Et les étoiles occultées
En ce jour, en cette nuit
Tombante en flocons
D'aigreurs et de malheurs

Le pas lourd et acharné
Laissant empreintes
Et souvenirs d'une mémoire
Que les armées n'ont pas effacée

Une mémoire pudique

Avec l'amour en dedans
Ça parcourt les villes
Ça distrait les passants
Et puis ça file

Ça a filé
Parti
Envolé
Détruit
Massacré
Torturé
Enfermé
Enclavé
Emprisonné
Assassiné
Tué
...
Purgé de toute vie
Et bien plus encore
...

Tout ce sang lui fait mal
Tout ce sang sur son écharpe

Tout ce sang

19 août 2005

L'île folle

Dans un port aux tristes avenues
Vidé de ses marins bourrus
Et de ses chaloupes étendues
Sur les quais têtus
Demeurait la mémoire vécue
De ceux qui l'avaient vue

Regardez-la

Son sombre amas de roc
Ses brisants d'une autre époque
Coulant dans les veines douloureuses
De la mer écumeuse
Pérpétrant le passé
De l'île folle
D'où s'envolle
La mémoire de l'oublié

Regardez-la

Comme elle est belle
Dans ses habits noirs de dentelle
Celle qui repoussera les flots
Pour que vive l'ermite
A jamais reclu dans son âme
De terrible cathédrâle

Regardez-la

A la nuit tombée
Dans ses vieux sapins
Ces vagues cousins
D'amers rochers
La voilà qui vient
Dans ton sommeil païen
Prendre ton passé et ton futur
Pour les enserrer entre ses murs

Regardez-la

L'île folle
T'arime à son socle
Sur le chemin rude
De la grise solitude
Elle est venue
Dans mes rêves à nus
Sans nord ni sud
M'emmener dans ses pleurs
Me montrer ses peurs

Regardez-la

Elle est partout
Dans tous les coeurs
Bastion du malheur
Erreur de l'atout
Fortin impardonnable
De l'ego palpable

Regardez-la

On la croise qu'une fois
Dans sa vie de maladroit
Fais bien gaffe quand ça t'arrivr'a
Car elle pourrait t'causer
De deux ou trois vérités
Pas simple à décevoir
Dans ton monde-mémoire

Regarde-toi...

13 août 2005

Libéralisme

Y'avait rien à la téloche
Qu'un coup d'galoche
Et tout ça t'effiloche
Ta tronche d'électeur
A la bonne heure
Y'a pas d'heurt
Demain y'a les éboueurs
Alors après pipi tu sors les poubelles
Et pépé l'éternel
Qu'on voudrait bien qu'il claque
Pour son pognon, t'aime l'arnaque
Oh oui, t'en bande le matin avec ton café
Les biftons ça t'amuses et tu veux t'éclater
Partir au soleil, dans un hôtel cocotier
Pour te faire piquer tes biftons durement volés
Mais pas de prime à l'assurance
T'es qu'un gogo avec sa pitence
Tu pars le matin au boulot en pleine errance
Et tu reviens le soir sans espérance
Avec l'envie de buter ta femme pour la délivrance
Mais ça fait longtemps que t'as paumé ton adolescence
Pas de meurtre au 15 rue Saint Marcel
Avant faut faire la vaisselle
Sinon ta pipe tu pourras te la foutre sous l'aisselle
Et ça tu veux pas, oh non, pas l'aisselle
Alors cette vaisselle tu la fais, mais c'est pas pour elle
Trime mon pote t'as pas fini de vouloir en finir
Y'a plus d'échappatoir pour toi, t'es un martyr
Tu te lamente, mais tes pompes tu les cires
Jusqu'au jour où l'on te vire
Alors tout change, enfin, on te délivre
Tu te sens libre
Mais à la dérive
Dans ton studio de prolo
Tu retrouve tes chimère d'ado
Mais t'as quarantes piges mon salaud
Alors t'es au chomdu et bientôt dans le caniveau
De petit merdeux tu passes à gros raté
Belle promotion tu t'es pas loupé
Oublie pas qu'elle est s'est barré
Cette salope, elle te faisait chier
Avec ta petite pipe c'était le pied
Voilà ce qui t'arrive quand t'es qu'un gueux
Et qu'elle tient par le bout d'la queue
Comme un vulgaire animal dégueux
Plus jamais tu seras heureux
Maintenant t'es foutu
Tu l'as dans le cul
Tu vis dans la rue
Si t'avais su
T'aurais pu
Y penser plus tôt
T'as plus rien à faire
Dans ce monde éphémère
Que tu regarde de ton cimetière
Avec un petit comité de vers
Qui te suceront jusqu'à la moellle épinière
Mais t'as l'habitude depuis le temps
Le monde est un vers géant
Qui t'a ronger de ton vivant
Y'avait rien à la téloche
Et t'en es mort
Cent fois mort
Sans gloire ni or
Comme un ver de passage
Tu grignote ta part d'outre tombe
Dans cet univers de calvaire
T'es la fourmi de Satan
Comme tous les autres concurrents
Tu les hais, tu les hais
Eh, toi ! crève un peu pour moi !

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