27 mars 2005
La lunatique
Regarde l'azur qui sombre
Les nuages s'écroulent, encore,
Messe noire où le curé pleure
Le gris, pesant, laisse place
A la fuligineuse clarté
Blafarde, triste et belle,
La lune...
Calme, sereine et morose
Elle souligne de son intense regard
Les creux et les bosses de nos vies
Les plaies de nos piteuses âmes
Trop souvent veules et mornes...
Elle qui scrute nos larmes,
Lasse de nos pleurs,
De notre spleen égocentrique...
Elle nous en veut, nous trop égoïstes
Pour compatir à ses douloureux cratères
Pauvre lune...
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