13 juillet 2005
Triskel
La vie, l'amour, la mort
Comme une chanson qui gratte
Litanie de quelques diables ensorceleurs
Et de méphitiques angelots placides
Qui peuplent les confins acides
De mon ampoule grillée
Muse au destin suicidaire
Je sais le froid
Je sais la haine
Je sais la douleur
Je sais le vent
Mais plus lourd que ces palabres
je vois le cercueil de mes amours
Se noyant dans les flots sanguinolents
De l'impétuosité proverbiale
De cette gangrène pour perfection morbide
La vie
Elle se vautre dans la blancheur
Cristalline et maculée de candeur
Luxure de pureté
Et le sang et le feu
Alliance sensuelle
Des branches de mon triskel
L'amour
Tout cela finissant invariablement
Happé par l'univers
Dans son aspirateur magique
Le trou noir de la mort
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