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Maladives pensées
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13 août 2005

Libéralisme

Y'avait rien à la téloche
Qu'un coup d'galoche
Et tout ça t'effiloche
Ta tronche d'électeur
A la bonne heure
Y'a pas d'heurt
Demain y'a les éboueurs
Alors après pipi tu sors les poubelles
Et pépé l'éternel
Qu'on voudrait bien qu'il claque
Pour son pognon, t'aime l'arnaque
Oh oui, t'en bande le matin avec ton café
Les biftons ça t'amuses et tu veux t'éclater
Partir au soleil, dans un hôtel cocotier
Pour te faire piquer tes biftons durement volés
Mais pas de prime à l'assurance
T'es qu'un gogo avec sa pitence
Tu pars le matin au boulot en pleine errance
Et tu reviens le soir sans espérance
Avec l'envie de buter ta femme pour la délivrance
Mais ça fait longtemps que t'as paumé ton adolescence
Pas de meurtre au 15 rue Saint Marcel
Avant faut faire la vaisselle
Sinon ta pipe tu pourras te la foutre sous l'aisselle
Et ça tu veux pas, oh non, pas l'aisselle
Alors cette vaisselle tu la fais, mais c'est pas pour elle
Trime mon pote t'as pas fini de vouloir en finir
Y'a plus d'échappatoir pour toi, t'es un martyr
Tu te lamente, mais tes pompes tu les cires
Jusqu'au jour où l'on te vire
Alors tout change, enfin, on te délivre
Tu te sens libre
Mais à la dérive
Dans ton studio de prolo
Tu retrouve tes chimère d'ado
Mais t'as quarantes piges mon salaud
Alors t'es au chomdu et bientôt dans le caniveau
De petit merdeux tu passes à gros raté
Belle promotion tu t'es pas loupé
Oublie pas qu'elle est s'est barré
Cette salope, elle te faisait chier
Avec ta petite pipe c'était le pied
Voilà ce qui t'arrive quand t'es qu'un gueux
Et qu'elle tient par le bout d'la queue
Comme un vulgaire animal dégueux
Plus jamais tu seras heureux
Maintenant t'es foutu
Tu l'as dans le cul
Tu vis dans la rue
Si t'avais su
T'aurais pu
Y penser plus tôt
T'as plus rien à faire
Dans ce monde éphémère
Que tu regarde de ton cimetière
Avec un petit comité de vers
Qui te suceront jusqu'à la moellle épinière
Mais t'as l'habitude depuis le temps
Le monde est un vers géant
Qui t'a ronger de ton vivant
Y'avait rien à la téloche
Et t'en es mort
Cent fois mort
Sans gloire ni or
Comme un ver de passage
Tu grignote ta part d'outre tombe
Dans cet univers de calvaire
T'es la fourmi de Satan
Comme tous les autres concurrents
Tu les hais, tu les hais
Eh, toi ! crève un peu pour moi !

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Commentaires
C
Même si c'est sombre ça m'a bien fait rire, j'ai bien aimé.
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