25 septembre 2005
Morts
Des hordes de bottes claquaient sur le pavé
Et les larmes ne sont rien sur l'autel ensanglanté
Il y avait souvent de la faim dans les actes de chacun
Et puis la bêtise n'est qu'un orgueil parfait
Les baionnettes qui chutèrent sur ces ruines
N'étaient plus que des souvenirs oubliés
Au son des pelotons exécutés
L'amer indien multicoloré d'apparat
Lève une fois de plus son poignard
Pour éteindre mon coeur solitaire
La frustration était un moteur puissant
Affamez-les de leurs désirs disaient-ils
Et nous mourions dans une opulence obscène
Une statue de marbre, une dictature
Sans défaut, sans faiblesse
Mais qui tue parfois pour rien
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