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Maladives pensées
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Maladives pensées
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2 avril 2005

Amour rédempteur

La papauté, d'un ultime vent, s'en est allée
Le préservatif toujours au placard,
Le nichon blanc scotché sur le crâne,
Blême et livide comme les morts...
Prêtre antédiluvien réduit au silence par grâce divine
Il n'a pas viré d'archange, mais, plein d'allégories,
Nous a gratifié d'une brillante représentation
De l'ancestrale pièce "Priante Déchéance"
Illustrant de ses babillages,
Monocordes de confusion,
L'état las et perverti du coeur ecclésiastique,
Hiérarchique, apostolique, mécanique, hérétique !

Les papes, vêtus de vertu,
Ça n'aime pas,
Ça ne baise pas,
Ça ne blague pas,
Ça se fait chier...

Pourtant leur prophétique type,
Il provoquait à la Révolution
Et, plein de sagesse, à l'Amour
Jésus se fit l'artisan génial,
Du haut de ses 33 berges,
Du libre arbitre et du refus
Dans ce monde de violence militaire
C'était sans doute un anarchiste,
Un Jésus Anarchrist ?
Les saints-pères sous leur blanche toque,
S'abandonneraient alors dans l'anathème,
Dégénérescence d'une longue stagnation...

Le prophète, dans ces bizarreries,
Serait le plus grand des blagueurs,
Créant un canular millénaire,
Un truc de pro-fête, à tous les coups

Il aurait, dans sa parole calculée,
Enoncé de multiples paradoxes,
Oxymores bibliques,
Apocalypse pour absolus,
Quête de quelle poétique chimère ?
Mon esprit, tout en athéisme,
Dirait la libre réflexion métaphysique
Une religion qui se contredit,
Dans ses vertus et fondements,
Est un terrain fertile au sain débat
Et par extension, révolte et refus,
A la philosophie

Les institutions pastorales sont sclérosées
Alors que les concepts sont mouvements
Equilibre bancal, l'esprit s'envolant,
Agitant ses propres ailes de rébellion,
De la pensée libérée de ses entraves...
Vieille utopie, sans laideur aucune,
Rejoignant celle de l'amour pacifique,
De l'éclair scintillant de perspicacité
Flanquée de rêves pour aimer
Car en ce jour assourdissant de veules prières,
L'on ne sait plus que le "mais si" adoré
S'est pris des clous entre le radius et le cubitus,
S'est étouffé sous le poids de sa thoracique cage,
Pour que vous pensiez !
Bande d'abrutis !

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Commentaires
C
de l'humour, du cynisme, de la poesie, du réalisme, du subjectif, de l'implication...<br /> le style de l'écriture est joli, mais pour les longs textes "italique + tout petit" ce n'est pas le plus agréable à la lecture! je me sens comme haletante à la montée du Calvaire!
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